Le XIXème siècle a vu l’essor du tourisme comme nouveau secteur économique, grâce à l’apparition de nouveaux modes de transports, notamment ferroviaire, à la démocratisation des périodes de congé, ou encore à la curiosité intellectuelle étrangère. Voyager devient une activité pour les plus bourgeois de l’époque et les premières agences de voyages apparaissent. Le XXème siècle voit également son lot de révolutions industrielles conduisant à une explosion du volume de touristes internationaux au siècle suivant.
Le tourisme de masse que nous connaissons depuis, n’est toutefois pas sans conséquences à différents niveaux de la “chaîne touristique”. Les mouvements humains saisonniers importants ont entraîné la création de structures pour les accueillir, et la multiplication des routes et des trajets ont réduit les zones sauvages et augmenté la création de déchets, les nombreuses visites des points d’intérêts ont changé les écosystèmes les entourant, le nombre de voyageurs a augmenté la consommation des ressources, etc… Tout cela pour alimenter la machine tourisme, qui génère des revenus croissants, mais généralement inégalement répartis entre les différents acteurs. Une croissance bien plus économique que sociale donc dans la majorité des cas.
De nos jours, l’ouverture d’esprit offerte par un monde globalisé incite une population mieux informée sur les problème mondiaux à changer ses habitudes de consommation quant au tourisme. En effet, le voyageur moderne, issu d’une génération à l’histoire largement différente, cherche aujourd’hui à découvrir l’inconnu de manière authentique tout en réduisant au maximum son empreinte écologique. Il possède également un budget voyage conséquent, privilégiant les expériences de vie plutôt que les biens matériels.
Au final, il s’agit d’une personne cherchant à éviter la foule, à entrer au contraire en contact avec les populations locales, manger avec eux, connaître leur histoire, leurs traditions et leurs activités. Ce voyageur responsable attend que sa visite impacte positivement ce qu’il découvre, au niveau social et environnemental. Et c’est ce qui définit l’éco-tourisme ! Faire du touriste un voyageur. Soyez-en sûr(e) l’éco-tourisme, c’est le futur !